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miércoles, 13 de julio de 2011

Risque doublé d'embolie pulmonaire pour les femmes sédentaires

Les femmes qui ont passé plus de quarante et une heures par semaine assises, comparées à celles qui l'ont fait moins de dix heures, ont vu leur risque d'embolie pulmonaire plus que doubler, selon une étude publiée en ligne, mardi, dans le British Medical Journal.
Le manque d'activité physique est lié depuis longtemps à des maladies comme le diabète, les problèmes cardiaques ou le cholestérol, mais c'est la première fois qu'une étude montre un accroissement du risque de développer des caillots sanguins dans les poumons, souvent à l'origine d'attaques cardiaques.
L'embolie pulmonaire intervient quand un caillot sanguin se transporte des veines des jambes jusqu'aux poumons. La personne peut alors avoir des difficultés à respirer, avoir mal à la poitrine et tousser. Elle est à l'origine de morts.
Une équipe conduite par Christopher Kabrhel, du Massachusetts General Hospital de Boston, a rassemblé des détails de la vie quotidienne de 69 950 infirmières, sur une période de dix-huit ans. Les résultats étaient les mêmes si l'on tenait compte de l'âge, du poids et du tabagisme éventuel.
L'étude suggère que l'inactivité physique pourrait être un des mécanismes cachés faisant le lien entre les maladies des artères et celles des veines. Les chercheurs ont souhaité que les recherches soient approfondies pour établir si ces résultats valaient aussi pour les hommes et pour les personnes d'origine non européenne.

lunes, 4 de julio de 2011

L'homme moderne n'a pas coexisté avec son ancêtre "Homo erectus"

L'homme moderne n'aurait jamais coexisté avec son ancêtre Homo erectus, qui serait beaucoup plus ancien que ce que l'on croyait jusqu'à présent, selon des travaux scientifiques, publiés mercredi 29 juin, qui apportent un nouvel éclairage sur la nature de l'évolution humaine.
Homo erectus est considéré comme un ancêtre direct d'Homo sapiens (ou "homme moderne"). Il lui ressemblait sous de nombreux aspects, à l'exception du cerveau, qui était plus petit et de la forme du crâne.

LES MYSTÈRES DE L'ÎLE DE JAVA
Homo erectus a été le premier de nos lointains cousins à émigrer hors de l'Afrique, il y a 1,8 million d'années. Il s'est éteint sur le continent africain et une grande partie de l'Asie il y a 500 000 ans, mais il semblait avoir survécu jusqu'à une période allant de 50 000 à 35 000 ans avant notre ère sur le site de Ngandong, sur les rives du fleuve Solo, dans l'île de Java en Indonésie.
Le dernier Homo erectus aurait ainsi pu partager ces lieux avec les premiers membres de notre espèce, Homo sapiens, dont l'arrivée en Indonésie remonte à 40 000 ans. Les dernières datations sur lesquelles s'appuyait cette hypothèse avaient été effectuées en 1996 sur des dents d'animaux et des restes fossilisés d'hominidés.
Toutefois, le fait que les dents fossilisées d'animaux soient mélangées dans les couches de sédiments avec des fossiles d'hominidés beaucoup plus anciens avait suscité des interrogations quant à l'âge réel de celles-ci.
Depuis 2004, une équipe internationale d'anthropologues, codirigée par Etty Indriati, de l'université Gadjah Mada, en Indonésie, et par Susan Anton, de l'université de New York, a conduit le projet Solo River Terrace (SORT) et fait de nouvelles analyses en recourant à différentes méthodes de datation.

"ORIGINE MULTIRÉGIONALE"
Les chercheurs ont déterminé que les fossiles d'hominidés, les dents d'animaux et les sédiments sur ces sites dataient tous de la même époque. Quelles que soient les méthodes utilisées, elles donnent un âge maximum et un âge minimum qui, dans les deux cas, remontent à une période plus ancienne que la datation des premiers fossiles d'Homo sapiens découverts en Indonésie.
De ce fait, "les homo erectus n'ont probablement jamais coexisté dans cet habitat avec les humains modernes", souligne Etty Indriati. Les analyses menées dans le projet SORT laissent penser que Homo erectus s'est éteint il y a 143 000 ans au plus tard et, plus généralement, il y a 550 000 ans.
Une coexistence d'Homo erectus et des humains modernes aurait conforté la théorie selon laquelle ces derniers auraient remplacé leurs ancêtres au cours de l'évolution. En revanche, le second modèle dit "d'origine multirégionale" (suivi par le projet SORT) tend à montrer que les humains modernes seraient issus de multiples contributions génétiques de différents groupes d'hominidés ayant vécu en Afrique, en Asie et en Europe.

Alimentation : les risques d'exposition aux substances chimiques "maîtrisés"

Café.
Café.REUTERS/JOSE MIGUEL GOMEZ

Les risques pour la santé des expositions aux substances chimiques par le biais des aliments sont "bien maîtrisés", a estimé l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses), au terme d'une étude publiée mercredi.
Pas moins de 20 000 produits, préparés tels qu'ils sont consommés, ont été passés au crible et le risque toxicologique de 361 substances a été évalué.
Pour 85 % des substances, "le risque peut être écarté pour la population générale sur la base d'une évaluation sur les seuls apports alimentaires", le niveau d'exposition restant en deçà des valeurs toxicologiques de référence.
En revanche, pour une douzaine de substances ou familles de substances, le risque de dépassement des valeurs toxicologiques de référence "ne peut être exclu".
MINIMISER LES RISQUES
Il peut s'agir d'aliments "pas nécessairement très contaminés mais très consommés", comme le pain, contenant cadmium, plomb, mycotoxines, les pâtes (aluminium), le café (cuivre, arsenic inorganique, acrylamide), le lait chez les enfants (plomb, arsenic inorganique).
On trouve aussi des mycotoxines et trop d'acrylamide dans les frites, trop de sulfite dans le vin, un risque pour les gros consommateurs. Côté polluants organiques persistants, on trouve des dioxines et PCB dans 86 % des produits analysés, mais l'exposition de la population a été fortement diminuée en cinq ans.
Il conviendrait de "réduire les teneurs de ces contaminants dans les aliments principalement contributeurs", par des réglementations et des actions auprès des filières, estime l'Anses.

"Cette étude montre que les risques tant nutritionnels que chimiques peuvent être minimisés en évitant de consommer régulièrement un petit nombre d'aliments en grandes quantités", conclut l'Anses, qui prône une nouvelle fois une alimentation diversifiée.

LEMONDE.FR

PÉNIS CHANTANT – La punaise d’eau, 2 mm, animal le plus bruyant de la Création (BBC)

PÉNIS CHANTANT – La punaise d’eau, 2 mm, animal le plus bruyant de la Création (BBC)
D'ordinaire, les animaux les plus bruyants sont aussi les plus grands. La baleine bleue et ses 188 décibels, l'éléphant et ses 117 décibels... Pourtant, pas loin dans ce classement arrive la punaise d'eau, qui produit des sons atteignant jusqu'à 99,2 décibels. L'équivalent d'un orchestre au grand complet que l'on écouterait assis au premier rang.
Une punaise d'eau, 2 mm de longueur. Photo : BBC
Une punaise d'eau, 2 mm de longueur. Photo : BBC
La punaise d'eau mesure 2 millimètres, ce qui en fait l'animal le plus bruyant de la Terre proportionnellement à sa taille. C'est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs écossais et français, dont le travail, publié par la revue PlosOne est repris par la BBC.
La punaise d'eau produit ce son extraordinairement élevé en frottant son pénis contre son abdomen, gagnant le charmant surnom de "pénis chantant". De façon moins surprenante, la punaise d'eau émet cette mélopée pour attirer les femelles, et c'est la sélection naturelle qui l'a poussée à augmenter au fil du temps le volume produit.
Toutefois, précisent les chercheurs, 99 % du son émis se perd en sortant de l'eau. Mais le 1 % restant est suffisamment fort pour être audible et perçu par l'oreille humaine (et écoutable ici).

Les hommes obèses fabriquent moins de spermatozoïdes


Principio del formuQuand l'âge augmente, l'effet de l'IMC sur la concentration et la numération reste le même, mais la mobilité des spermatozoïdes chez les obèses diminue significativement.LENNART NILSSON
Selon une étude française présentée lundi 5 juillet à Stockholm dans le cadre du congrès de l'European Society of Human Reproduction (ESHRE), le sperme des hommes obèses est moins riche en spermatozoïdes, ce qui risque d'avoir un impact direct sur leur fertilité.
L'étude a été conduite fin 2010 sur 1 940 personnes par une équipe conduite par le Dr Paul Cohen-Bacrie, directeur scientifique du laboratoire de biologie médicale d'Eylau-Unilabs, à Paris. Il s'agit de "la plus vaste étude jamais menée" sur le sujet, selon Unilabs, un groupement de laboratoires de douze pays européens, fondé en Suisse.

"Le surpoids entraîne une modification des paramètres du sperme, du fait probablement de désordres hormonaux, avec des déficits en nombre, en mobilité et en vitalité, ce qui entraîne des pertes de possibilité de conception", a précisé le Dr Cohen-Bacrie. Les chercheurs ont analysé le volume de sperme, son pH, la concentration des spermatozoïdes par millilitre de sperme, leur nombre total, leur mobilité, leur vitalité, le taux de formes atypiques, etc. Des coefficients de corrélation ont été établis entre ces paramètres et l'indice de masse corporelle (IMC), qui définit la corpulence.

UNE "DONNÉE IMPORTANTE" POUR TRAITER L'INFERTILITÉ

Il est apparu que plus le surpoids est important, plus la qualité du sperme diminue, particulièrement en ce qui concerne la concentration et le nombre total de spermatozoïdes. Ainsi, la concentration en spermatozoïdes baisse de 10 % pour les patients en surpoids par rapport à ceux de poids normal, et de 20 % pour les obèses, chez qui la mobilité des spermatozoïdes baisse de 10 %. Le compte total de spermatozoïdes, de 184 à 194 millions par millilitre (M/ml) chez les gens de poids normal, baisse à 164-186 M/ml chez ceux en surpoids, et à 135-157 M/ml chez les obèses.

Le nombre de personnes souffrant d'une absence totale de spermatozoïdes (azoospermie) passe de 1 % quand le poids est normal à 3,8 % chez les obèses.
Quand l'âge augmente, l'effet de l'IMC, l'indice de masse corporelle) sur la concentration et la numération reste le même, mais la mobilité des spermatozoïdes chez les obèses diminue significativement. On savait déjà que la femme obèse ou trop maigre peut avoir des troubles de l'ovulation. Mais "quand un couple cherche à concevoir, il faut aussi regarder le poids de l'homme, une donnée importante", souligne le Dr Cohen-Bacrie.
Elément réconfortant, il a pu constater, sur trois cents patients, que le problème est réversible, et qu'en maigrissant on récupère les paramètres perdus.


En agissant sur le poids et sur d'autres données comme la consommation du tabac, on peut, "par des actions simples, parvenir à des conceptions naturelles et éviter la procréation médicalement assistée", note ce spécialiste de la procréation médicalement assistée.